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Le manoir de Nocturne
28 avril 2010

Les Dark-Mascottes de la mort.

Elles s'appellent Deathy One et Deathy Two.
page_55
Ont vaguement des têtes de pokemon avec du recul.
Mais sont bien loin d'en être.
Ces deux petites là trainent aussi dans ma tête depuis 2005.
Sous cette forme du moins.
Elles sont la Mort.
Ou plutôt les Morts.
Oui, car il y en a plusieurs, ou plus exactement deux types.
Il y a la mort naturelle, qui vient vous prendre sans bruit, sans souffrance, dans votre sommeille.
La mort salvatrice, la mort attendue qui vous ôte toutes ces peines qui sont le privilège des vivants.
Elle est douce et souriante, maternelle presque.
Sa faux coupe sans douleur, et laisse derrière elle un corps au visage serein.
.
.
.
Et il y a l'autre.
L'autre c'est Deathy Two.
La mort cruelle, la mort injuste, qui vous guette et vous bondit dessus comme un animal enragé.
La mort vicieuse, la mort sadique.
Celle qui s'immisce dans vos veines et rejaillit sur tout votre corps sous forme de bubons, de plaies ouverte ou de gangrène.
La Mort qui vous arrache à votre corps, à votre vie, à tout ce que vous aimez, qui torture jusqu'au dernier de vos nerfs.
La mort qui fauche, qui ravage.
La mort qui tombe du ciel et qui se loge dans le cœur des soldats, la mort qui éclate sur les femmes enceinte, la mort qui mutile les enfants.
Elle est cruelle, violente, douloureuse, terrifiante, mais surtout:
Elle est injuste.
Là où Deathy One finit tous par nous prendre, qu'importe nos rêves et nos désirs, qu'importe qu'elles furent nos vies.
Là où elle se dresse, inéluctable et indiscutable.
Là où elle fait figure d'ultime justicière, bien plus aveugle que tous les juges, et que tous les grands de ce monde:
Deathy Two prend d'abord ceux qui ne le méritent pas.
Car ce sont les plus fragiles, les plus exposés à la maladie et à la souffrance.
Elle prend les pauvres et non les riches, les condamnés et non les bourreaux, les faibles et non les puissants.
Parfois il arrive cependant qu'elle fasse exception à la règle et dans sa grande mansuétude donne par son sinistre ouvrage de quoi faire rire ses proies favorites.
Mais cela est malheureusement bien trop rare.

D'histoire, elles n'en ont pas, elles en ont mille:
Autant qu'il y a de bouches pour raconter la sienne.
Elles arborent tant de visages, en tant de lieux, que l'on ne saurait dire si l'une d'elle est juste ou non.
Mais une chose est sûre.
Les efforts misérables de l'Homme ne seront jamais suffisant pour qu'un jour l'on entende plus parler d'elles.
Et heureusement d'ailleurs:
Car la vie sans la mort, n'a plus de raison d'être.

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